Vous l'avez bien vu en utilisant Google, cette découverte a été saluée par le géant moteur de recherche...
Une sonde de la Nasa vient de confirmer qu’il y avait de l’eau sur la surface de la Lune. Une grande quantité d’eau a été décelée au moment de l’impact du la sonde qui s’est écrasée sur le satellite naturel de la Terre.
La Nasa a découvert d'importantes quantités d'eau gelée près du pôle sud de la Lune, a annoncé vendredi l'Agence spatiale américaine, confortant le projet d'implanter une base lunaire, près d'un demi siècle après la mission Apollo.
"Nous avons trouvé de l'eau et pas seulement un petit peu, mais des quantités importantes", a dit, en jubilant, Anthony Colaprete, responsable scientifique de la mission LCROSS (Lunar CRater Observation and Sensing Satellite) qui a permis cette avancée.
"Nous sommes aux anges", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse décrivant la découverte.
Michael Wargo, responsable scientifique lunaire de la Nasa, a mis en avant les perspectives qu'offraient cette découverte.
"Nous levons le voile des mystères de notre plus proche voisin et du même coup du système solaire", a-t-il dit, remarquant que la Lune détenait "de nombreux secrets".
Cette découverte "fait avancer notre compréhension" de la Lune et du système solaire, a-t-il renchéri.
Elle pourrait aussi conforter le maintien de l'objectif du programme Constellation de retour des Américains sur la Lune vers 2020. Le devenir de Constellation est toutefois incertain pour des raisons budgétaires, une commission d'experts créée par le président Barack Obama, vient de rendre un rapport offrant différentes options d'exploration habitée.
La Nasa avait précipité un projectile de 2,3 tonnes dans un cratère baptisé Cabeus, suivi de près par la sonde LCROSS dont les instruments ont analysé avec succès les matériaux se trouvant dans le panache de débris résultant de l'impact qui a creusé un cratère de 20 à 30 mètres.
"Nous y avons trouvé l'équivalent d'au moins une dizaine de seaux de 7,5 litres d'eau chacun", a précisé Anthony Colaprete, notant qu'il s'agissait seulement des premiers résultats.
"C'est un peu comme quand on découvre du pétrole en faisant des forages, quand on en trouve à un endroit il y a de plus grandes chances d'en trouver aussi pas très loin", a par ailleurs dit à l'AFP Peter Schultz, professeur de géologie à l'Université Brown, membre de l'équipe scientifique.
Un autre de ces chercheurs, Gregory Deloy, de l'Université de Californie (ouest), a jugé cette découverte "extraordinaire" et "majeure" lors de la conférence de presse.
"C'est exaltant (car) cela montre une nouvelle image de la Lune", a-t-il ajouté. "Ce n'est plus la Lune du programme Apollo mais notre lune", a lancé ce scientifique en référence au fait que les analyses faites des échantillons du sol et des roches lunaires ramenés par les douze astronautes d'Apollo lors de six missions (1969-1972) n'avaient pas révélé de présence d'eau. La science avait alors conclu que la Lune était sèche.
Cette vue a changé après qu'une sonde de la Nasa eut détecté au début des années 2000 d'importantes émanations d'hydrogène aux pôles lunaires, pouvant se traduire par la présence de glace.
Cette découverte avait conduit la Nasa à choisir le pôle sud pour la mission LCROSS, partant de l'hypothèse que les cratères extrêmement froids s'y trouvant pourraient contenir d'importantes quantités de glace. Une hypothèse désormais confirmée.
Trois observations plus récentes annoncées en septembre avaient révélé la présence de particules d'eau sur l'ensemble de la Lune à partir de données recueillies en 2008 par un instrument de la Nasa transporté à bord du satellite indien Chandrayyan-1.
Anthony Colaprete a également indiqué vendredi que "la concentration et la répartition de l'eau ainsi que d'autres substances nécessitent davantage d'analyse des données recueillies" dont certaines indiquent la présence de "substances intrigantes".
"Les cratères lunaires ont collecté et préservé des matériaux pendant plusieurs milliards d'années", a relevé ce chercheur.
Une sonde de la Nasa vient de confirmer qu’il y avait de l’eau sur la surface de la Lune. Une grande quantité d’eau a été décelée au moment de l’impact du la sonde qui s’est écrasée sur le satellite naturel de la Terre.
La Nasa a découvert d'importantes quantités d'eau gelée près du pôle sud de la Lune, a annoncé vendredi l'Agence spatiale américaine, confortant le projet d'implanter une base lunaire, près d'un demi siècle après la mission Apollo.
"Nous avons trouvé de l'eau et pas seulement un petit peu, mais des quantités importantes", a dit, en jubilant, Anthony Colaprete, responsable scientifique de la mission LCROSS (Lunar CRater Observation and Sensing Satellite) qui a permis cette avancée.
"Nous sommes aux anges", a-t-il ajouté lors d'une conférence de presse décrivant la découverte.
Michael Wargo, responsable scientifique lunaire de la Nasa, a mis en avant les perspectives qu'offraient cette découverte.
"Nous levons le voile des mystères de notre plus proche voisin et du même coup du système solaire", a-t-il dit, remarquant que la Lune détenait "de nombreux secrets".
Cette découverte "fait avancer notre compréhension" de la Lune et du système solaire, a-t-il renchéri.
Elle pourrait aussi conforter le maintien de l'objectif du programme Constellation de retour des Américains sur la Lune vers 2020. Le devenir de Constellation est toutefois incertain pour des raisons budgétaires, une commission d'experts créée par le président Barack Obama, vient de rendre un rapport offrant différentes options d'exploration habitée.
La Nasa avait précipité un projectile de 2,3 tonnes dans un cratère baptisé Cabeus, suivi de près par la sonde LCROSS dont les instruments ont analysé avec succès les matériaux se trouvant dans le panache de débris résultant de l'impact qui a creusé un cratère de 20 à 30 mètres.
"Nous y avons trouvé l'équivalent d'au moins une dizaine de seaux de 7,5 litres d'eau chacun", a précisé Anthony Colaprete, notant qu'il s'agissait seulement des premiers résultats.
"C'est un peu comme quand on découvre du pétrole en faisant des forages, quand on en trouve à un endroit il y a de plus grandes chances d'en trouver aussi pas très loin", a par ailleurs dit à l'AFP Peter Schultz, professeur de géologie à l'Université Brown, membre de l'équipe scientifique.
Un autre de ces chercheurs, Gregory Deloy, de l'Université de Californie (ouest), a jugé cette découverte "extraordinaire" et "majeure" lors de la conférence de presse.
"C'est exaltant (car) cela montre une nouvelle image de la Lune", a-t-il ajouté. "Ce n'est plus la Lune du programme Apollo mais notre lune", a lancé ce scientifique en référence au fait que les analyses faites des échantillons du sol et des roches lunaires ramenés par les douze astronautes d'Apollo lors de six missions (1969-1972) n'avaient pas révélé de présence d'eau. La science avait alors conclu que la Lune était sèche.
Cette vue a changé après qu'une sonde de la Nasa eut détecté au début des années 2000 d'importantes émanations d'hydrogène aux pôles lunaires, pouvant se traduire par la présence de glace.
Cette découverte avait conduit la Nasa à choisir le pôle sud pour la mission LCROSS, partant de l'hypothèse que les cratères extrêmement froids s'y trouvant pourraient contenir d'importantes quantités de glace. Une hypothèse désormais confirmée.
Trois observations plus récentes annoncées en septembre avaient révélé la présence de particules d'eau sur l'ensemble de la Lune à partir de données recueillies en 2008 par un instrument de la Nasa transporté à bord du satellite indien Chandrayyan-1.
Anthony Colaprete a également indiqué vendredi que "la concentration et la répartition de l'eau ainsi que d'autres substances nécessitent davantage d'analyse des données recueillies" dont certaines indiquent la présence de "substances intrigantes".
"Les cratères lunaires ont collecté et préservé des matériaux pendant plusieurs milliards d'années", a relevé ce chercheur.