Aptonyme est un mot bâti à la Frankenstein : le début est latin (aptus, attaché, adapté) et la fin est grecque (ce -onyme qu’on retrouve dans synonyme ou patronyme et qui signifie « nom »). Un aptonyme, c’est un nom qui colle bien à celui qui le porte, un nom prédestiné. Ainsi la France comptait-elle en 1997 quatre kinésithérapeutes nommés Masse et trois autres nommés Crampe.
D’où viennent ces chiffres ? Du Centre d’étude et de recherches sur les aptonymes, pendant français du Centre canadien des aptonymes. Le CERA a publié des résultats de ses travaux dans les Carnets trimestriels du Collège de Pataphysique, c’est dire si cette entreprise futile a été accomplie avec la plus grande rigueur.
Il n’est pas étonnant de trouver des noms de famille comme Boulanger, Legrand ou Couteau. De nombreux noms ont pour origine le surnom d’un ancêtre. Ce surnom pouvait tout aussi bien provenir du métier exercé (Couturier) que d’une particularité physique (Lebeau), d’un trait de caractère (Courtois) ou de tout ce qu’on peut imaginer. Autrement dit, la plupart des noms de famille ont d’abord été des aptonymes. Les surnoms pouvaient varier au cours du temps et se transmettaient parfois aux enfants. Au XVIe siècle, l’instauration de l’état civil mit un terme à ces pratiques. Le nom de famille s’est alors transmis systématiquement.
Ensuite, le hasard a fait de Mme Courapied, dans le Nord de la France, une garagiste. Mr Alhéritière, lui, est devenu notaire. En 2001, en France, trois Robinet étaient plombiers.
D’où viennent ces chiffres ? Du Centre d’étude et de recherches sur les aptonymes, pendant français du Centre canadien des aptonymes. Le CERA a publié des résultats de ses travaux dans les Carnets trimestriels du Collège de Pataphysique, c’est dire si cette entreprise futile a été accomplie avec la plus grande rigueur.
Il n’est pas étonnant de trouver des noms de famille comme Boulanger, Legrand ou Couteau. De nombreux noms ont pour origine le surnom d’un ancêtre. Ce surnom pouvait tout aussi bien provenir du métier exercé (Couturier) que d’une particularité physique (Lebeau), d’un trait de caractère (Courtois) ou de tout ce qu’on peut imaginer. Autrement dit, la plupart des noms de famille ont d’abord été des aptonymes. Les surnoms pouvaient varier au cours du temps et se transmettaient parfois aux enfants. Au XVIe siècle, l’instauration de l’état civil mit un terme à ces pratiques. Le nom de famille s’est alors transmis systématiquement.
Ensuite, le hasard a fait de Mme Courapied, dans le Nord de la France, une garagiste. Mr Alhéritière, lui, est devenu notaire. En 2001, en France, trois Robinet étaient plombiers.