L'histoire d'Yves, un Courtraisien de 40 ans, est dramatique. En
2007, alors qu'il souffrait régulièrement de priapisme (un problème qui
empêche un pénis en érection de retrouver son état normal), il a été
victime d'une crise particulièrement longue. C'étaient les
médicaments qu'il prenait à l'époque, pour soigner une dépression, qui
provoquaient chez Yves ce priapisme. Son médecin traitant de l'époque
lui conseillait de se détendre et généralement, cela suffisait à faire
reprendre au pénis d'Yves sa position de repos.Mais le 10 janvier
2007, la crise perdure. Après 10 heures d'érection, Yves se rend chez
son médecin, qui lui prescrit un calmant et lui répète de se détendre. "Le
lendemain matin, 34 heures après le début de l'érection, je me suis
représenté à son cabinet où l'on m'a dit d'aller aux urgences",
explique Yves dans les colonnes de Sudpresse. Des
piqûres Mais il était trop tard. Les médecins
préconisent normalement une hospitalisation après 4 ou 6 heures de
priapisme. Avec ses 34 heures, Yves a évité l'amputation mais conserve
des séquelles: "Je me suis retrouvé impuissant. Aujourd'hui, je
retrouve une partie de mes sensations au prix de piqûres",
poursuit-il, dépité. Son médecin traitant refusant un accord à
l'amiable, et les assurances faisant la sourde oreille, Yves part en
procès: "J'aurais voulu éviter ce procès, mais on n'a pas voulu
m'écouter".
2007, alors qu'il souffrait régulièrement de priapisme (un problème qui
empêche un pénis en érection de retrouver son état normal), il a été
victime d'une crise particulièrement longue. C'étaient les
médicaments qu'il prenait à l'époque, pour soigner une dépression, qui
provoquaient chez Yves ce priapisme. Son médecin traitant de l'époque
lui conseillait de se détendre et généralement, cela suffisait à faire
reprendre au pénis d'Yves sa position de repos.Mais le 10 janvier
2007, la crise perdure. Après 10 heures d'érection, Yves se rend chez
son médecin, qui lui prescrit un calmant et lui répète de se détendre. "Le
lendemain matin, 34 heures après le début de l'érection, je me suis
représenté à son cabinet où l'on m'a dit d'aller aux urgences",
explique Yves dans les colonnes de Sudpresse. Des
piqûres Mais il était trop tard. Les médecins
préconisent normalement une hospitalisation après 4 ou 6 heures de
priapisme. Avec ses 34 heures, Yves a évité l'amputation mais conserve
des séquelles: "Je me suis retrouvé impuissant. Aujourd'hui, je
retrouve une partie de mes sensations au prix de piqûres",
poursuit-il, dépité. Son médecin traitant refusant un accord à
l'amiable, et les assurances faisant la sourde oreille, Yves part en
procès: "J'aurais voulu éviter ce procès, mais on n'a pas voulu
m'écouter".